Inauguration des vestiaires (Club House) de Saint Isidore.

Vieux refrain des économistes de tous bords : Quand le bâtiment va, tout va.Et c’est encore vrai. Quand on construit, on rénove, on réhabilite, c’est un signe de bonne santé économique pour le pays. Cela devrait satisfaire tout le monde. Eh bien, figurez-vous que non ! En outre, quand il s’agit des bâtiments publics d’une commune, mis au service des concitoyens, créés pour leur confort et leur qualité de vie, pour urbaniser un village qui, sans cela, stagnerait dans sa somnolence rurale, on devrait doublement s’en réjouir. Le croiriez-vous ? Il y a des gens que cela dérange.

Quelqu’un (ou quelques-uns ou « zunes ») s’est institué Grand Inquisiteur des Bâtiments Municipaux et, avec un acharnement qui frise l’obsession, il cherche la faille dans les formalités administratives qui ont abouti à la construction ou à la rénovation des édifices appartenant à la commune. Noble tâche de justicier peut-être, quoique cette notion de « justice » nous paraisse entachée de suspicion. Pourquoi dénoncer a posteriori de tels bâtiments qui ont été édifiés, répétons-le, pour le bien de tous, dans l’intérêt général de la population ? L’intérêt public en prend un coup supplémentaire quand on pense que l’œuvre de notre contestataire atteint le budget communal. Ses écrits accusateurs, notamment à l’adresse de la Sous-Préfecture, entraînent pour la commune des justifications en retour : interventions d’architectes pour vérifier la conformité, mobilisation des services administratifs pour monter les dossiers à fournir. Parce que tous les bâtiments, ou presque, sont remis en cause. Cela crée un climat délétère qui perturbe le bon fonctionnement de la commune et qui jette le discrédit sur l’urbanisation voulue par des équipes municipales qui, depuis deux mandats, ont misé sur cette politique urbanistique insufflant une dynamique nouvelle à notre village.

Pour ne pas mourir idiots, nous avons voulu vérifier le bien-fondé des allégations de notre traqueur de vices de forme. Nous nous sommes rendus à la mairie, armés (de notre plus beau sourire et des meilleures intentions) et nous avons séquestré (autour d’une boîte de chocolats) les services administratifs pendant que nous dérobions le document que nous reproduisons ci-après, afin que l’ensemble de la population en ait connaissance. Voilà qui éclaire tout : les permis de construire ont été accordés ou sont en passe de l’être. Avouons que nous avons été un peu déçus, on aurait bien aimé, nous aussi, trouver une faille, ne serait-ce que pour faire les intéressants auprès d’oreilles malveillantes. On en trouve toujours quelque part.

Notre redresseur de torts et de fers à béton en est, comme nous, pour ses frais. Ce qui reste opaque cependant, ce sont ses motivations. Destruction des bâtiments « incriminés » ?  Pas réaliste. Déstabilisation d’un conseil municipal qui l’aurait déçu dans ses attentes ? Plus probable. Chercher dans l’histoire récente de la commune et les dernières « convulsions » au sein du conseil ? C’est peut-être une piste.

Le Maître d’oeuvre : Cornélius
Le Maître d’ouvrage : Jean-Bernard DUFOURD

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